L’acidification des océans menace le bien-être et les moyens de subsistance des Océaniens. Les océans absorbent environ 30 % du dioxyde de carbone (CO2) rejeté dans l’atmosphère, ce qui entraîne la formation d’une plus grande quantité d’acide carbonique et conduit ainsi à une augmentation de l’acidité des océans. Le CO2 réagit avec l’eau pour former de l’acide carbonique, qui accroît l’acidité de l’eau de mer. Ce processus est appelé « acidification des océans ».
L’acidité accrue de l’océan réduit la quantité de carbonate disponible dans l’eau de mer. Il est alors plus difficile pour les coraux, les coquillages et les autres organismes calcifiants de développer et de maintenir leur coquille et leur squelette. L’acidité des eaux de surface a déjà diminué de 30 % en un demi-siècle. À l’échelle mondiale, le pH de l’eau de mer a baissé de 0,1 unité et devrait encore perdre 0,3 unité d’ici à 2100.
Dotés de zones marines étendues et habités par un grand nombre de communautés dépendantes des récifs, les États et Territoires insulaires océaniens sont particulièrement vulnérables à l’acidification des océans. En effet, un nombre croissant de données montrent que ce phénomène entraîne déjà une diminution de la calcification pour les coraux du Pacifique sud.
Au travers du Centre des pays insulaires océaniens sur l’acidification des océans (PIOAC) (lien vers la page du projet), le PCCOS apporte un appui aux parties prenantes pour ce qui est des programmes de surveillance de l’acidification des océans.